Petit-déjeuner de présentation du Groupe Accor du 11 avril
Vers l’Accor parfait !
Concilier bien-être au quotidien et efficacité au travail ? Pour Accor, cette question essentielle fait l’objet de recherches au quotidien. Dans cette optique, l’institut Ipsos a réalisé une étude pour le groupe leader dans l’hôtellerie-restauration : «Bien-être et implication des salariés au travail». Ou comment mieux comprendre les motivations des salariés, leurs satisfactions et leurs contraintes pour mieux y répondre ? Et, comme prélude à la réponse, un petit-déjeuner, mardi 11 avril, dans les salons de l’hôtel Sofitel avec, au menu, une présentation de cette étude… et des débats très animés menés par Jacques Chadel, directeur des opérations Accor Hôtellerie et Aymeric Guion, chef des Ventes France Est d'Accor Services.
Très conscient que l’efficacité économique d’une entreprise passe par la valorisation de sa richesse humaine, cette étude (PowerPoint 4.9 Mo), menée auprès d’un échantillon représentatif de 1 200 salariés français associe les deux paramètres : implication professionnelle et bonheur au travail. Ses résultats – souvent surprenants ! – révèlent quels sont les facteurs de motivation des salariés, leurs contraintes (de temps plus que de salaires), leurs attentes (en ambiance de travail, relations et considération, etc.). Des conclusions qui n’ont pas manqué de soulever des débats au sein de l’auditoire…
Dans cette optique, le groupe Accor, toujours en quête de solutions concrètes, innovantes et flexibles pour couvrir les besoins essentiels des salariés et permettre aux Etats, collectivités et entreprises, d’assumer leur responsabilité sociale, propose, à travers sa filiale Accor Services, le CESU, le Chèque Emploi Service Universel. Outre des avantages pour le salarié (allègement fiscal) et l’entreprise (exonération de cotisations sociales), ce chèque a tout pour séduire. Son utilisation couvre une très large gamme de petits services très utiles au quotidien (garde d’enfants, de personnes âgées, soutien scolaire, livraison de repas, etc.).
Leader mondial sur le marché des titres de services, Accor Services confirme ici son savoir-faire en ce domaine. Le ticket déjeuner n’en est que la partie émergente. Et même si la partie services ne représente que 8 % du CA du groupe (68 % sont réalisés dans l’hôtellerie et la restauration), d’autres chiffres dévoilent la face immergée du talent imaginatif du groupe en matière de services : 19 millions d’utilisateurs quotidiens, 300 000 entreprises clientes, 975 000 prestataires affiliés présents dans 35 pays…
Aymeric Guion
Accor Services
Chef des Ventes France Est
47 rue Domer
60007 Lyon
Tél. : 04 78 61 95 80
Fax : 04 78 61 29 96
E-mail : Aymeric.guion@accor-services.fr
Site : http://www.accor.fr/fr/index.asp
Petit-déjeuner information emploi du 11 mai
Le CNE mode d’emploi par Véronique Rondeau-Abouly, avocate
"Il y aura un avant et un après CNE !" Ainsi Véronique Rondeau-Abouly, avocate et membre de la Cité le prédit-elle. Le CNE est, selon elle, le premier contrat à intégrer une vision financière et économique dans l’embauche. C’est même, selon ses propres mots "un contrat d’embauche pour motif économique." Destiné à rassurer les chefs d’entreprise face à la volatilité des marchés et à l’incertitude des compétences du salarié, le CNE reste intrinsèquement liée à la vie économique de l’entreprise et à une probabilité d’embellie à court terme. C’est à cause de ce dernier point que son application ne peut être systématique, car rompre un CNE n’est pas aussi évident que le battage médiatique a bien voulu le faire croire.
Ce petit-déjeuner, organisé au Centre d'Information d'Euroméditerranée, était l’occasion de connaître les premières difficultés rencontrées par le CNE, comment bien l’utiliser au regard des objectifs de l’employeur et du salarié.
Malgré la problématique ardue du sujet, deux thèmes ont fait l’objet des discussions :
- Comment bien utiliser le CNE au regard des premiers éléments de jurisprudence, de l'incidence des débats sur le CPE et de la décision du conseil constitutionnel du 29/03/06 ?
- Le licenciement économique : qu'est-ce qui a vraiment changé depuis l'arrêt du 11/01/06 qui invoquait une réorganisation nécessaire à la sauvegarde de la compétitivité de l'entreprise ?
Sur le 1er thème exposé, Me Rondeau-Abouly s’est axé à mettre en exergue certains points du CNE assez méconnu :
- Le CNE n’est pas une période d’essai prolongée sur 2 ans ; il confère la possibilité d’une rupture sans les formes du licenciement pendant une période de consolidation de 2 ans. De ce fait, toute systématisation de son emploi est à bannir. Le CNE n’a pas vocation à faciliter l’emploi, mais plus à permettre à l’employeur d’embaucher en fonction de prévisions qu’il estime favorables.
- La rupture d’un CNE, même si apparemment elle peut être exécutée sans motivation et sans respect des procédures de licenciement classique, peut faire l’objet d’une demande de motivation a posteriori.
- De même, pas de confusion entre période de consolidation et période d’essai. Si pendant la période de consolidation, une insuffisance professionnelle se révélait, elle ne pourrait devenir en elle-même une cause de rupture (l’employeur devant, au préalable, tenter de corriger les adaptations nécessaires à cette insuffisance révélée avant de prendre une décision de rupture définitive).
Sur le 2e thème évoqué, se posait la question de savoir dans quel cas un licenciement économique est valable, si la sauvegarde de la compétitivité est invoquée.
- La réponse depuis l'arrêt du 11/01/06 est la suivante : s’il est effectué pour la sauvegarde de la compétitivité de l’entreprise dans l’objectif de prévenir de futures difficultés, il est légitime. C’est en fait un licenciement d’anticipation des problématiques à venir. Si, d’un côté, pour l’employeur, c’est une plus grande liberté d’action pour gérer des périodes difficiles en vue, de l’autre, ce sont plus de responsabilités vis-à-vis des salariés.
Il incombe à l’employeur la charge d’apporter à ses salariés les moyens de s’adapter aux nouvelles donnes économiques en permanence avant que d’envisager de manière définitive le licenciement.
Médiane vous propose en téléchargement les documents suivants :
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