Petit déjeuner d'information "La Joliette, une mutation qui s'accélère – repères et évolutions 2007 – 2010" – le 12 avril
Le rêve s'érige en pierres
La première pierre du bâtiment CMA-CGM vient d'être posée. Cette tour de 33 étages va devenir le nouveau phare de Marseille marquant son entrée dans l'ère future. De ses 147 mètres de haut, elle va dominer la future Skyline qui dessinera ce nouveau quartier d'Euroméditerranée…
Le rêve Euroméditerranée s'érige sur les murs…
Condenser en quelques minutes le très vaste programme d'Euroméditerranée est en soi un défi. Les réalisations "s'empilent déjà à la pelle" et François Jalinot, directeur général de l'établissement public, a su en quelques mots extraire celles qui vont signer dès demain, le nouvel horizon du ciel de Marseille :
- "évidemment la tour dominante CMA-CGM (fin 2009),
- l'immeuble Cœur-Méditerranée qui rassemblera bureaux (6 500 m2), commerces et hôtels,
- Euromed Center (livré en 2010) à l'allure de dauphins bondissants avec un multiplex, un hôtel 4 étoiles (Mariott), un centre de conventions et 45 000 m2 de bureaux,
- le Silo, salle de concert, pour animer la vie nocturne du quartier,
- les Terrasses du Port, un centre commercial face à la mer,
- sans oublier le MuCEM.
En tout, ce sont déjà 2,5 km de littoral imaginés pour le travail, la vie et le loisir… un premier pas avant une extension d'Euroméditerranée (250 ha de plus)."
… Puis dans les rues…
"Début juillet marquera le lancement du Tramway !" Un "signe fort", comme l'affirme Thierry Andrieu, directeur des transports et déplacements de la Communauté Urbaine MPM, mais aussi "un déclic" qui va permettre de mettre en place la nouvelle politique des transports avec :
- plus de place pour les piétons et les deux roues,
- moins de trafic routier en centre ville.
Parallèlement sera menée une politique incitatrice en faveur des entreprises pour favoriser le transport en commun (chèque transport, abonnement grands comptes RTM et PDE - objet d'un autre petit déjeuner le 10 mai 2007).
Des solutions pratiques seront aussi proposées comme l'implantation de 50 stations de vélos à louer pour aller d'un point de la ville à un autre (à terme 130 stations)."
… Sans oublier les parkings !
Puis fut abordé, l'autre thème clé de ce petit déjeuner par Michel Prost, directeur de projet de l'EPAEM : les parkings.
Les deux années qui vont suivre vont demander des trésors d'ingéniosité pour proposer toujours la même offre de places malgré les travaux (environ 1 500 places).
Le parking provisoire sera donc peu à peu remplacé par les livraisons successives des différents projets :
- Espercieux et République en 2007,
- Mazenod et Arvieux en 2008 (sans compter les places privées sous les immeubles),
- et dans les cinq ans à venir, deux autres parkings devraient offrir 3 000 places supplémentaires (Euromed Center et Terrasses du Port).
Vous pouvez d'ores et déjà réserver vos places dans le parking Mazenod en contactant ANF - Joël Cappadona - Tél. : 04 96 17 27 07 - 06 88 05 26 97 - jcappadona@anf-immobilier.com
Euromediterranée : Michel Prost - michel.prost@euromediterranee.fr
RTM : Carole Rosoli - rtm.entreprises@rtm.fr - LD : 04 91 10 54 79
- Télécharger la présentation "La Joliette, une mutation qui s'accélère – repères et évolutions 2007 – 2010" (PDF 7.7Mo)
Découverte des fouilles archéologiques de la colline Saint-Charles - le 3 mai 2007
"Antiscoop" : Marseille n'a "que" 2 600 ans !
A tous ceux qui ont dit ou écrit que les découvertes des vestiges archéologiques de la colline Saint-Charles "viellissaient" le passé de la cité phocéenne… Médiane apporte la contradiction ! Car Massalia a bien été fondée par les Grecs, il y a 2 600 ans même si les vestiges trouvés sur la colline Saint-Charles témoignent d'une présence humaine antérieure.
Petit retour sur les origines avec Nicolas Weydert, archéologue de l'INRAP (Institut national de recherches archéologiques), dont les propos ont été attentivement écoutés par les courageux membres de la Cité présents… malgré les fortes menaces d'averses !
"En 2005, les premières fouilles rue Bernard-du-Bois (proche du Boulevard Nedelec) ont révélé une succession de couches d'habitats constitués par les vestiges de terre crue effondrée et que l'on pouvait dater du néolithique ancien (4 500 – 5 500 avant JC), découverte encore inédite en Méditerranée.
Peu après, nous avons commencé les fouilles de la colline Saint-Charles avec l'idée de découvrir une autre ère d'habitats datant de cette même époque. Si l'hypothèse est très vite infirmée – le site ne serait que de l'ère dite "chasséenne" donc du néolithique moyen (3 000 – 4 500 avant JC) - d'autres surprises de taille comblèrent vite la déception comme la découverte de la Manufacture Royale de Soufre et de Salpêtre du XVIIIe siècle.
Déjà le vin…
D'autres faits intéressants sont remontés à la surface au fur et à mesure des décapages réalisés couche par couche, comme les traces d'un vignoble très étendu à l'époque grecque mais surtout la présence d'un site néolithique en plein air… phénomène rarissime puisque la plupart des vestiges de cette époque sont sous grotte (Loubière, Marseilleveyre, Saint-Marcel…). Mais si nombre d'énigmes sont encore à élucider - comme l'alimentation de ce peuple apparemment très friand de coquillages - la présence ici d'un village d'agriculteurs avec une architecture en terre crue, semblable à celle du croissant fertile en Mésopotamie, permet de remonter les filières de migration… et donc le périple de nos très lointains ancêtres !
- Archéologie préventive : le dossier du promoteur immobilier Constructa, initiateur des fouilles avec Euroméditerranée, la Ville de Marseille et l'INRAP
- Massalia… quelques mots sur l'étymologie du nom
- L'histoire de Marseille
- Plan de la cité grecque à l'époque hellénistique
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