Petit-déjeuner "Comment gagner des Marchés sur Appel d'Offres ?" – le 13 mars
Privé-Public… main dans la main !
Procédures administratives trop complexes, cahiers des charges peu clairs, délais trop courts, impression que les vainqueurs sont toujours les mêmes… les remarques formulées par les PME sont, elles aussi, toujours les mêmes depuis bien longtemps. Et pourtant le Code civil des marchés publics a changé en 2006, ce qui constitue une réelle opportunité à saisir ! Comme l’ont expliqué les acteurs de ce petit-déjeuner aux aspects très pratiques co-organisé par la Cité des Entrepreneurs d’Euroméditerranée et la CCIMP. Pour Guy Gensollen, président de la Cité : "Il est en effet temps de démystifier ces relations entre opérateurs publics et privés !"
Identifiez vos cibles
L’intérêt financier des marchés publics est évident : ceux de plus de 45 000 euros représentent globalement sur une année 29 milliards d’euros. Reste la question que se pose toute PME : comment être candidat sans trop perdre de temps ? "Aussi simplement qu’avec une entreprise privée, répond Marc Mamelli, consultant du cabinet d’avocats Jean-Paul Gueydon. Il s’agit avant tout de se faire connaître personnellement en allant contacter directement les prescripteurs en amont. C’est là le secret de la réussite !"
Et Marc Lazaretto, chef du service Achat public au Port Autonome de Marseille de confirmer à ce sujet : "Nous avons besoin de PME pour leur réactivité, leur flexibilité et leur expertise. Il existe un vrai manque de concurrence malgré des règles qui aujourd’hui sont transparentes. Alors si nos appels d’offres manquent parfois de clarté, il ne faut pas hésiter à nous le faire remarquer : nous ne sommes pas les experts !"
Demandez et l’on vous répondra !
D’ailleurs, un tel sésame d’entrée semble fonctionner. En témoigne l’expérience de Bruno Intigliata de la Société Documentis qui, à chaque refus, en demande les raisons précises. En revanche, travailler avec le public demande d’en connaître parfaitement les rouages et les règles. Pour exemple, la dématérialisation est une nouvelle forme d’échanges. "5 000 sites recensent les appels d’offre sans compter les journaux officiels et la PQR", précise David Horassius de la CCIMP/Echangeur Marseille Provence. Cette visibilité, certes plus grande, demande donc de la part des PME de mettre en place des systèmes de veille et e.veille notamment.
Quant aux problématiques et longueurs de paiement… encore une fois soulignées, mais qu’on ne peut pas, selon les intervenants, généraliser, il existe aussi des solutions. Ainsi, Bénédicte Maupetit, chargée d’affaires chez Oséo, rappelle-t-elle l’offre de son entreprise : "financer les factures des marchés publics tout en laissant la maîtrise de la relation client à la société créancière. En conséquence, on ne paie des intérêts que si l’on utilise l’avance de paiement." Une solution sans risque en cas de besoin de trésorerie !
Enfin, pour que cette rencontre ne reste pas lettre morte, Bernard Crouzet du Pôle PME et Zones d’activités de la CCIMP a annoncé l’organisation le 30 septembre 2008 "d’une journée d’information rassemblant 40 donneurs d’ordre." Histoire à suivre, donc !
Télécharger le document qui a servi de support lors du petit-déjeuner (powerpoint 2.2 Mo)
Ne manquez pas ! - le 20 mars
La Cité en AG
Rappel ! C’est jeudi 20 mars 2008 à 18 h 30 au Palais de la Bourse qu’aura lieu l’Assemblée Générale annuelle de la Cité des Entrepreneurs
d'Euroméditerranée.
A cette occasion, la Cité formalisera son engagement en faveur de la candidature de Marseille au titre de "capitale européenne de la culture 2013" à travers la signature d’une convention avec l’association Marseille Provence 2013. |